Gérer ses émotions : comment en faire des leviers de développement professionnel ?
2/8/2019
Rémi Zunino
Rémi Zunino

Gérer ses émotions : comment en faire des leviers de développement professionnel ?

Les émotions sont souvent vécues comme encombrantes : elles nous paralysent, nous font agir de manière « disloquée ».  Cependant, ce n’est pas une fatalité. Grâce au coaching professionnel, il est possible d’apprendre à travailler sur chaque émotion pour en faire de véritables leviers de développement professionnel.Voyons comment en vidéo.  Pour rappel, "La Minute Coaching Professionnel" est une série d'une quinzaine d'épisodes visant à diffuser des conseils pratiques pour les managers, dirigeants et talents qui souhaitent être plus performants au quotidien.

Aujourd’hui nous allons voir comment faire de ses émotions des leviers d’équilibre personnel.

Identifier les besoins associés et agir en conséquence pour rester dans une certaine sérénité et une capacité à agir ;

Les émotions sont souvent vécues comme encombrantes : elles nous paralysent, nous font agir de manière « disloquée ».

L’émotion est un thermostat qui nous indique les choses que nous devons entendre afin d’aller chercher les ressources nécessaires pour rester dans un état d’équilibre et de sérénité.

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Emotion n°1 : la colère

La source de la colère est le sentiment réel ou imaginaire d’avoir subi un dommage. Le plus souvent en entreprise il s’agira soit d’un irrespect, soit d’une injustice.

>> A (re)voir :

Les origines de nos émotions

3 actions recommandées :

  • Faire la part des choses et se dire, factuellement : « Que s’est-il passé ? ». S’agit-il vraiment d’un irrespect ou d’une injustice ? Dans la plupart des cas, l’on pourra se dire : « Finalement, il n’y a pas d’irrespect ni d’injustice. »
  • S’il s’avère que l’injustice et l’irrespect sont présents, demandez-vous ce que vous pouvez dire à la personne, non pas pour l’accuser, mais pour lui expliquer ce qui vous a touché, et lui demander quelle était son intention. C’est cela qui est important en ce qui concerne la colère, clarifier l’intention de l’autre.
  • Dernière action, signifier à la personne le dommage que vous avez subi s’il s’avère qu’il y a vraiment eu irrespect ou injustice.Sinon, dites simplement : « Excuse-moi, je me suis trompé sur ton intention. Pourrais-tu, s’il te plaît, faire attention la prochaine fois ? ».Exprimer une demande claire est essentiel.

Emotion n°2 : la peur

La peur est « sourcée » par le sentiment réel ou imaginaire d’un danger. En entreprise cependant, le mot « peur »… fait peur !Le plus souvent vous entendrez des personnes dire : « Je suis un peu stressé, un peu anxieux… ». C’est très rare d’entendre : « J’ai peur ! » en entreprise.

Que faire lorsque vous-même vous avez peur ?D’abord, commencez par vous demander : « De quoi ai-je peur ? Quel est le risque ? Y’en a-t-il vraiment un ? ».

La plupart du temps, le risque réel est bien diminué, mais s’il reste encore important, dites-vous : « Quelles sont les choses que j’ai faites dans des situations passées qui étaient aussi difficiles ? »Vous pouvez également vous demander si, dans votre entourage, il n’y aurait pas des personnes avec lesquelles vous pourriez échanger sur cette peur, ce stress, cette anxiété.

En faisant ça, par l’échange, vous pourrez augmenter votre confiance en vous et votre capacité à surmonter les situations stressantes

Emotion n°3 : la tristesse

En entreprise, il est rare d’entendre des personnes dire : « Je suis triste. ». L’on entendra plutôt : « Je suis déçu. » ou « Je suis découragé. ».

La source de la tristesse est le sentiment réel ou imaginaire d’avoir subi une perte. Le besoin associé est le besoin de se séparer, mais également d’être écouté.Si vous avez pris conscience que votre tristesse est conditionnée par le fait que les choses ne seront plus comme avant (la perte), et que vous ressentez le besoin de vous séparer de quelque chose, vous pouvez aller chercher des personnes susceptibles de vous aider à vivre ce passage.

La plupart de nous devons simplement apprendre à « savourer » cette tristesse plutôt que de la mettre de côté. En faisant cela, vous serez plus à même de réfléchir sur ce que ce moment de tristesse vous apprend sur vous, sur votre environnement, et comment vous permet-il de grandir.

Emotion n°4 : la joie

Le plus souvent exprimée en entreprise comme : le plaisir, la satisfaction, la fierté.La joie trouve son origine dans le sentiment de plénitude, de perfection. Le besoin associé à la joie est le partage.Ce qui est important c’est de prendre le temps de se poser pour profiter de ce sentiment de joie. Très souvent, il est un peu « bâclé » en entrepris alors que l’on devrait prendre le temps de savourer collectivement cette joie. L’objectif : gagner en estime de soi et renforcer la solidarité entre les membres de l’équipe.

>> à (re)voir :

Les 5 caractéristiques d’une équipe performante.

Les collaborateurs, les leaders auraient raison de s’intéresser à leurs émotions en se demandant :

  • Que s’est-il passé pour que cela déclenche quelque chose en moi ?
  • Quelles ressources pourrais-je aller chercher ?
  • Comment pourrais-je me mettre en mouvement en allant échanger de manière intelligente avec mon entourage à propos de ces émotions ?

Chacun est responsable de ses émotions, du moins de ce qu’il en fait. C’est à chacun d’aller faire des demandes claires, d’exprimer des besoins.Talentis, via le coaching professionnel accompagne tous les talents dans la gestion de leurs émotions pour en faire, non plus des facteurs limitants, mais des leviers de développement professionnel.

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